Contexte et objectif de l’action
Au vu des premiers diagnostics réalisés sur le territoire, il apparaît que l’agriculture peut être contributrice de pollutions diffuses et ponctuelles. La réalisation d’un diagnostic agricole, ainsi que la mise en place d’indicateurs précis (type de polluants par ex.) permettra de mieux en évaluer les impacts (fiche action A 1.6). L’agriculture souhaite apporter sa contribution à la reconquête d’une bonne qualité des eaux. Actuellement des dispositifs d’accompagnement existent sur le territoire ou le département, qu’il faut conforter pour atteindre les objectifs fixés dans le Contrat de Rivière. Le développement d’actions collectives, en parallèle d’un accompagnement individuel (action A 5.2), afin de renforcer la mise en place de techniques « alternatives » répond ainsi aux enjeux relatifs à la qualité des eaux. Le développement de l’agriculture biologique, signe officiel de qualité, peut être une solution à privilégier car elle permet une meilleure valorisation de la production et ainsi être économiquement viable pour les exploitants.
Contenu technique de l’action
- Assurer une veille et diffuser les innovations techniques ayant prouvé leur efficacité (diffusion via le CETA et partenaires, mailing aux agriculteurs)
- Rédiger et diffuser des bulletins techniques, des fiches technico-économiques
- Mettre en place des formations et journées technico-économique (par filières / par thématiques) pouvant s’appuyer sur des fermes ressources ou de démonstration
- Animer des groupes d’échanges techniques
- Identifier les besoins du marché bio en vue d’une mise en lien avec les producteurs du territoire
Conditions de mise en œuvre et faisabilité
La question de la sensibilisation et de l’appropriation par les acteurs locaux des enjeux soulevés par le Contrat de Rivière est un préalable. Pour les agriculteurs, la question de la valorisation de « bonnes » pratiques reste fondamentale (par un accompagnement technique pour leur mise en place, l’indemnisation des pratiques, la promotion des produits ou du fait que les techniques soient plus rentables).
Dans l’objectif du développement de l’agriculture biologique et autres modes de production durables, outre les actions d’accompagnement précédemment citées, des actions en direction de l’aval pourront être mises en place en fonction des résultats de l’état des lieux de la filière aval (action «A 5.3 : Sensibilisation/mobilisation de la société civile »).
La Chambre d’agriculture du Var pourra également être mobilisée.
La mise en œuvre des actions sera conduite en synergie entre les trois partenaires. La stratégie d’intervention entre les structures sera définie lors de la rédaction précise des actions et en concertation (comité technique). L’organisation pourra se structurer par une répartition par filière: Agribio13 (maraîchage) ; CETA (auprès de ses adhérents, mais les actions collectives portées par le CETA dans ce cadre seront ouvertes à l’ensemble des agriculteurs du bassin versant), Chambre d’agriculture 13 (viticulture). Des intervenants spécialisés pourront être mobilisés. Les coopératives viticoles, oléicoles et d’approvisionnement pourront être des relais privilégiés. Les actions conduites seront à prioriser en fonction des financements obtenus. L’avancée des travaux pourra être suivie et les résultats seront partagés dans le cadre de la commission agriculture déclinée du Comité de Rivière
Démarches du territoire en lien avec l’action
- Charte agricole du Pays d’Aubagne
- Plan de développement de l’agriculture biologique départementale (CG13) en cours
- Programme Ambition Bio 2017
- Programme d’actions CETA d’Aubagne Programme d’actions Agribio13
- Programme d’actions Chambre d’agriculture 13
- « Accompagnement technique individuel des agriculteurs, pour la réduction et l’adaptation des usages des phytosanitaires et la gestion de la fertilisation » (action A 5.2)
- « Mobiliser/sensibiliser la société civile pour une évolution des modes de consommation en faveur des productions agricoles locales durables et préservant la ressource» Action A 5.3)
- Étude globale «diagnostic et réduction des pollutions d’origine agricole»(action A 1.6)
- État des lieux et développement du marché local pour les produits bio/durables locaux
- Plan Écophyto
Programmation
PHASE 1 (DE 2015 À 2017) |
58 000€ HT |
• 3 rencontres d’informations techniques / technico-économique par an (fontionnement) : 1 rencontre par la Chambre d’agriculture 13 ; une rencontre par Agribio et une rencontre par le CETA – Intervenants extérieurs • Groupes d’échanges techniques (fonctionnement) : chambre + CETA + Agribio 13 • Identification des besoins du marché bio et restitution aux producteurs Agribio13 – Chambre agriculture 13 (fonctionnement) • Rédaction de fiches techniques (fonctionnement) : Chambre + CETA + Agribio 13 •Impression de documents techniques (investissement) • Comité technique (2 jrs / an / partenaires) : Chambre + CETA + Agribio 13 |
16 000 €
2 000 € 9 000 € 8 000 €
13000€ 2 000 € 8000€ |
PHASE 2 (DE 2018 À 2020) |
MONTANT € HT |
Plan de financement pour la phase 1
Montants et taux indicatifs maximum
FINANCEUR |
Montant (€HT) et taux de financement |
Maîtres d’ouvrage : CA13 – AGRIBIO13 CETA du Pays d’Aubagne |
À définir |
Agence de l’Eau |
Maximum 18 500 € (50% de l’assiette éligible)* |
Conseil Départemental13 |
8700 € (15%) |
Région PACA |
À définir |
TOTAL |
58000€ |
* Le taux de participation de l’Agence de l’Eau s’appliquera sur l’assiette éligible (qui sera arrêtée précisément après examen du dossier complet), soit 37 000 € au maximum. Les postes non éligibles sont signalés surlignés en orangé .
Localisation
Ensemble du territoire agricole et actions spécifiques si des enjeux plus locaux sont identifiés.